La compagnie
Derrière ce nom de professeur des écoles à la blouse grise et à la dent dur se cachent en réalité 2 jeunes filles qui, il y a 10 ans décident de partir à l’aventure ensemble. Marion est danseuse et Angèle comédienne. Elles explorent ensemble la scène et s’amusent à composer des spectacles où se mêlent la danse et le théâtre tout en restant fidèles à leurs engagements : Le partage, la transmission et donner la parole à ceux et celles oubliés dans le silence.
Elles créent un premier spectacle sur les tondues de la seconde guerre mondiale : Amoureuses. Elles enchaînent ensuite en imaginant des contenus pédagogiques et des nouvelles créations où la danse et le théâtre se font écho : Mise en jeu, Bobinette et Le bureau des objets trouvés. Et puis Angèle se lance dans un projet plus intimiste en s’associant à Kalam, un rappeur avec qui les filles ont l’habitude de collaborer. Angèle et Kalam écrivent et interprètent un spectacle sur leur famille d’ouvriers : Attendre que l’orage passe.
En parallèle de ce travail de création, les artistes des Mères Tape-dur interviennent en médiation culturelle avec la volonté de donner à tous le moyen de s’exprimer et de s’enrichir. Elles ont mis en place un programme pédagogique varié et accessible composé d’ateliers de danse, théâtre, écriture et musique.
La compagnie mène également des projets participatifs à grande échelle, comme Rêvons ! en 2018 avec 40 artistes amateurs et professionnels mis en scène dans une création collective et pluridisciplinaire. C’est lors de ce travail qu’Angèle rencontrera Sylvain Berger, vidéaste et sound designer. Et depuis lors, ils n’arrêteront plus de travailler ensemble. Ils réaliseront le podcast Et pour la petite histoire, des balades audios immersives et théâtralisées dans la ville de Tarare et un court-métrage participatif Askip. Ensemble, ils forment un duo de passionnés raconteurs d’histoires.